Le Centre africain des politiques foncières (ALPC), qui est une initiative conjointe de la Commission de l'Union africaine (CUA), de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et de la Banque africaine de développement (BAD), a été lancé en 2017 pour succéder à l'Initiative pour les politiques foncières (IPF) qui avait été lancée en 2006. L'ALPC a facilité et coordonné la mise en œuvre de l'Agenda de l'Union africaine (UA) sur les terres à travers la mise en œuvre de la Déclaration sur les questions et défis fonciers et le Cadre et lignes directrices sur la politique foncière en Afrique. L'ALPC continue de s'efforcer d'atteindre son objectif stratégique de développer et de populariser l'utilisation d'outils d'apprentissage et de gestion des connaissances afin de faciliter l'élaboration et la mise en œuvre de politiques foncières fondées sur des données probantes. La Conférence sur les politiques foncières en Afrique (CLPA) contribue à la réalisation de cet objectif en fournissant une plateforme appropriée pour le dialogue, l'apprentissage et le partage d'expériences.
FranceAgriMer s’est penché sur la notion à la mode de souveraineté alimentaire, tâchant de l’étudier pour trente productions françaises, à travers trois indicateurs : dépendance aux importations, taux d’auto-approvisionnement et capacité d’exportation. Parmi ses conclusions : « pas d’effondrement » de la souveraineté ces dix dernières années, plutôt une légère dégradation, qui cache des situations très contrastées selon les filières.
Du 26 au 28 avril 2023, a été organisé, à Bissau, l’atelier national de lancement de l’ORFAO, par le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, avec l’appui financier de la Commission de l’UEMOA, dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Observatoire Régional du Foncier Rural en Afrique de l’Ouest (ORFAO).
Cet
La Fondation Land Portal a lancé un nouveau portefeuille sur les terres et les investissements qui aborde les concepts clés, les termes, les cadres et politiques internationaux et de nombreux autres aspects essentiels pour comprendre comment les investissements fonciers affectent la société.
Le Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique (AAAP) - une initiative conjointe de la Banque africaine de développement et du Centre mondial sur l'adaptation - a récemment présenté son initiative visant à exploiter le dynamisme et le leadership de la jeunesse africaine pour stimuler l'innovation en matière d'adaptation au climat.
En marge de la troisième conférence mondiale de Gobeshona, le Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique a réuni des candidats de son programme YouthADAPT afin qu'ils partagent leurs expériences ainsi que des stratégies visant à développer les approches d'adaptation menées par les jeunes.
Kevin Kariuki, vice-président de la Banque africaine de développement pour l'Électricité, l'Énergie, le Climat et la Croissance verte, a souligné le rôle essentiel des jeunes dans le développement durable de l'Afrique.
« Les jeunes forment l'épine dorsale de la population africaine, représentant plus de 60 % de la population. Le développement durable du continent dépend de l'exploitation de ce dividende démographique », a déclaré M. Kariuki. « Le Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique, à travers son pilier YouthADAPT, a jusqu'à présent soutenu 35 entreprises dirigées par des jeunes dans 14 pays africains avec 3,5 millions de dollars pour mener des actions climatiques dans des secteurs tels que l'agriculture, la gestion des déchets, les énergies renouvelables, l'eau et l'assainissement », a ajouté M. Kariuki. YouthADAPT est l'un des quatre piliers du programme pour accélérer l’adaptation au climat en Afrique.
Caroline Mukuhi Mwangi, fondatrice de Kimplanter Seedling and Nurseries Limited, a déclaré que son entreprise voyait déjà les retombées positives de sa participation au programme. Kimplanter fournit des plants résistants à la sécheresse qui stimulent la production et la sécurité alimentaires au Kenya.
« Nous nous sommes aventurés sur de nouveaux marchés dans les régions semi-arides et avons élargi nos variétés de semis, augmentant ainsi notre chiffre d'affaires de 36 % grâce au soutien du Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique. Notre clientèle est également passée de 8 000 à 16 000 agriculteurs et notre personnel est passé de 17 à 32 personnes, toutes des femmes ou des jeunes ».
Aramide Abe, responsable du programme « Jobs for Youth & Entrepreneurship » au Centre mondial pour l’adaptation, a confirmé que les entreprises participantes avaient déjà commencé à produire des résultats. Certaines ont vu leur chiffre d'affaires augmenter de 50 %. Une cinquième s'est aventurée sur de nouveaux marchés et a levé plus de 106 000 dollars de fonds supplémentaires auprès de différentes sources.
Juveline Ngum, fondatrice de Bleaglee Waste Management Limited, une start-up camerounaise qui utilise la technologie des drones pour s'attaquer au problème de l'élimination des déchets, a également souligné les avantages de la participation à YouthADAPT.
« Nous avons étendu notre solution d'élimination des déchets de l'ouest du Cameroun à Douala, en utilisant efficacement les drones pour détecter les canalisations bouchées et en utilisant les données pour une gestion des déchets axée sur la demande, a déclaré M. Ngum. Nous souhaitons maintenant nous étendre au-delà des frontières nationales, jusqu'à Dakar, au Sénégal. »
LONO, l'entreprise ivoirienne de Noël N'guessan, lauréat du concours YouthADAPT 2022, a breveté une technologie pour la production d'engrais organiques. L'entreprise a également introduit des biodigesteurs modulaires et mobiles pour le secteur agroalimentaire. Les biodigesteurs utilisent des microbes et d'autres bactéries pour décomposer les déchets organiques, y compris les graisses et même le fumier.
Cependant, M. N’guessan a déclaré que des défis subsistaient. « Le coût des prototypes d'équipements matériels peut être prohibitif, ce qui entraîne des cycles de développement de projets trop longs », a-t-il déclaré. Il a souligné que la formation à la gestion financière était vitale pour les entreprises dirigées par des jeunes.
La session a également été marquée par des présentations de partenaires de la Banque africaine de développement et d'autres organisations mondiales qui ont lancé des initiatives similaires à YouthAdapt.
« Soutenir les entrepreneurs à travers les principes STEM (acronyme anglais de sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) est essentiel pour préparer les jeunes aux innovations technologiques », a ainsi déclaré Sandra Simbiri, spécialiste de programme à Generation Unlimited de l'UNICEF.
Alfred Asiko, responsable de l'engagement sur le marché pour le programme ClimateTech chez GSMA, une association de technologie mobile, a déclaré que le programme a donné aux jeunes les moyens de déployer des technologies telles que l'internet des objets, l'intelligence artificielle et la blockchain pour relever les défis climatiques.
« Grâce à notre fonds d'innovation, nous offrons des subventions aux start-up climatiques, en mettant l'accent sur le soutien de solutions résilientes qui utilisent des technologies d'avant-garde. Nous fournissons également un développement des compétences et une formation pour aider les entrepreneurs à développer leurs innovations », a déclaré Asiko.
Il a ajouté que les sociétés de capital-risque avaient un rôle essentiel à jouer. « Nous devons voir davantage de sociétés de capital-risque intervenir et prendre le relais des institutions financières de développement en fournissant des financements et un soutien aux entreprises dirigées par des jeunes », a-t-il ajouté.
YouthADAPT vise à atteindre 10 000 entreprises africaines dirigées par des jeunes d'ici 2025, à promouvoir l'innovation et la croissance inclusive pour les jeunes dans des emplois résistants au climat et à travers le développement d'entreprises pour les jeunes. Les trois autres piliers du Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique sont les technologies numériques intelligentes face au climat pour l'agriculture et la sécurité alimentaire, l'accélérateur de résilience des infrastructures africaines et les initiatives financières innovantes pour l'Afrique.
La troisième conférence mondiale annuelle de Gobeshona, organisée par le Centre international pour les changements climatiques et le développement, s'est déroulée en visioconférence du 10 au 16 mars 2023. Elle a mis l’accent sur le suivi de l'adaptation menée localement et la résilience.
Au Rwanda, les titres fonciers sont désormais délivrés uniquement au format numérique, une nouvelle étape dans la digitalisation des services publics du pays. Objectif : simplifier et sécuriser les transactions foncières.
Dans un contexte de rareté du foncier économique, le Cerema est mobilisé par l’Etat aux côtés de la Banque des Territoires pour développer un portail national permettant de mieux identifier les surfaces disponibles et les outils de mobilisation de ces surfaces. Il apportera aussi des conseils méthodologiques pour accompagner les EPCI dans la réalisation de leur inventaire des Zones d’Activité Economique.
Du 21 mars 2023 et jusqu'en décembre 2024, découvrez l'exposition itinérante et interactive « Les forêts tropicales humides d’Afrique centrale », installée à l'Institut français du Cameroun, Yaoundé !
Les concours internes vous permettent d’être acteur de l’évolution de votre carrière au sein de l’institut. Ils sont ouverts aux fonctionnaires et aux agents contractuels de l’IRD ou de la fonction publique qui remplissent les conditions d’accessibilité.
Deux collectivités territoriales de la région Nord à savoir les communes de Diama et de Keur Momar Sarr ont reçu la visite de maires africains et d’experts fonciers. Cette activité s’inscrit dans le cadre du séminaire régional sur la gestion foncière locale démarré lundi dernier à Saint-Louis, sur initiative du Comité technique «Foncier et Développement», Groupe de réflexion stratégique sur les politiques foncières.
Le foncier rural dans les pays du Sud, un ouvrage de référence regroupant les contributions d’une dizaine de spécialistes de l’Algérie, du Sahel, du Pacifique sud-ouest ou d’Amérique latine, vient de paraitre. Ces éditeurs scientifiques, Jean-Philippe Colin, Philippe Lavigne Delville et Éric Léonard, tous trois membres de l’UMR SENS, répondent aux questions de IRD le Mag’.
« La qualité n’est pas un acquis mais une habitude ». Cette phrase accueille Carlos Angulo Gonzáles à chaque fois qu’il passe la porte de la coopérative des producteurs de cacao Allima. Elle résume parfaitement l’approche qu’avec les autres membres de la coopérative, ils ont adoptée dans le cadre de leur travail.
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Durant son enfance, Cécile Bibiane Ndjebet, qui a grandi dans une région reculée du Cameroun, avait une conscience aiguë des difficultés auxquelles les femmes rurales faisaient face. Elle voyait sa mère et d'autres femmes travailler de l'aube au crépuscule, pour s'occuper de la terre, des animaux et élever les enfants. Beaucoup d'entre elles effectuaient un travail éreintant sur des terres qu'elles ne pourraient jamais posséder en raison des pratiques socioculturelles traditionnelles.
Les pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), se préparent à se doter d’un système d’information foncière en zone urbaine. Et selon les informations, le Togo, suite à la réunion des Ministres chargés de l'urbanisme, de l’habitat et du foncier urbain dans la zone, tenue à Dakar fin novembre, va apporter son expertise à l’espace communautaire en ce sens.
Dans ce bulletin, la Coalition internationale pour l'accès à la terre - Afrique présente un résumé du Forum foncier africain 2021.