Date: 21/07/2020
Source: Gabon Media Time
Conscient de l’impact de ses activités à la fois sur l’environnement et sur les populations environnantes notamment dans le cadre de la mise en exploitation du gisement d’Okouma, la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog) a décidé d’agir en conséquence. Ainsi ce lundi 20 juillet 2020, la salle de réunion de la préfecture de Moanda a servi de cadre à la signature du protocole d’accord visant l’attribution des parcelles agricoles, entre les responsables de la Comilog et les autorités locales.
Ayant fait de l’engagement social et environnemental son leitmotiv depuis le début de ses activités, la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog) multiplie les initiatives en faveur des populations entourant son champ d’activités. Dernière en date, la signature du protocole d’accord d’attribution des parcelles agricoles aux personnes affectées par la mise en exploitation du gisement d’Okouma.
En effet, c’est aux côtés du responsable du service départemental de l’agriculture, du sous-préfet du district de Mounana, du président du conseil départemental, mais également des chefs de quartier des 8 comités de suivi représentant les personnes impactées par la délocalisation de leurs plantations agricoles, que la délégation de la Comilog a procédé à cette attribution des parcelles agricoles.
D’un coût global d’un peu plus d’un milliard de FCFA entre l’indemnisation en nature et celle en espèces, cette attribution de parcelles agricoles au bénéfice d’une centaine de personnes s’est effectuée en conformité avec les exigences de la Société financière
internationale (SFI) en matière d’acquisition des terres et réinstallation involontaire et celles du Gabon en la matière.
A noter qu’après les multiples consultations avec les représentants des populations et le conseil départemental, les sites de relocalisation retenus sont : Konda, Lemagna, Mberesse et Moundzeye. Pour rappel, l’attribution des terres fait partie du processus de restauration des moyens de subsistance (PRMS) qui a débuté en février 2019 par des compensations pécuniaires, sur la base du décret N°1016/PR/MAEPDR fixant le barème d’indemnisation en la matière et les normes SFI.